L’étendue sans limite de la communication
La communication politique et économique est la discipline qui aura indéniablement estampillé toutes les nouvelles gouvernances. La communication s’étend à tous les autres secteurs : du social à l’économie, de la politique à la finance, comme à tous les secteurs. Elle est devenue démesurée permanente et redoutable. La communication entretient un lien très étroit avec la performance. Une communication absente ou qui laisse à désirer, se répercute sur les objectifs et les résultats. La communication politique, économique et financière n’est pas sans danger, elle ne s’improvise pas… C’est un métier.
Les nouvelles technologies : changement de dimensionL’arrivée des nouvelles technologies a impliqué des changements d’attitudes et de méthodes de notre métier. Leur puissance est telle qu’il faut essayer de maîtriser les risques et les conséquences liés à ceux-ci. De nombreuses polémiques et rumeurs partent désormais d’Internet, à la vitesse de la lumière. A cause de la puissance de ces nouvelles technologies, la polyvalence, l’ouverture d’esprit, la rapidité de l’action et la justesse d’esprit du « spin-doctor » sont devenues plus qu’essentielles : elles sont vitales. Un simple mot déplacé et incongru peut désormais déclencher de violentes polémiques. Celles-ci sont décuplées sur la Toile où le «Buzz» se déchaîne. Cette nouvelle dimension de la communication est une réalité de tous les instants.
Image publique des dirigeantsDésormais et plus encore qu’hier, quand on devient un patron du CAC 40, député ou ministre, on est une femme ou un homme public. Et, lorsqu’ on devient une personnalité publique, on est une sous caméra, 24 h sur 24. Gérer la dimension communicationnelle de sa fonction n’est plus un choix. D’autant plus qu’avec l’arrivée d’Internet, tous les dirigeants sont, davantage et en permanence, sous les regards des citoyens du monde. L’image des dirigeants est un capital et un patrimoine. Nous devons contribuer à la protéger, en notre qualité de "bodyguard communicationnel".
Prise de conscienceIl y a un peu moins de 10 ans, le métier ne s’était pas affirmé dans cette dimension. Désormais, tous les patrons sont priés de comprendre l’importance de l’image, son lien direct avec la bourse, son impact chez les salariés, son incidence à tous les niveaux de l’entreprise, ses conséquences sur la conquête des marchés et sa place dans l’économie … Tous les dirigeants doivent davantage gérer leur propre image et accepter qu’elle impacte leur univers professionnel. Je ne plaiderais jamais assez sur la nécessaire acceptation de la dimension communicationnelle par tous. On reconnaît un patron à sa détermination à maîtriser sa communication, sans nourrir des présupposés d’une autre époque.
Productions d’idées opérationnellesAvant tout, notre métier, ce sont les idées. C’est la création de valeurs. Pour tout cela, nous avons besoin de liberté. Le métier est singulier. Il y a continuellement des orientations délicates, des attributs particuliers qui vont déterminer notre activité de « spin-doctoring », auprès d’un élu comme d’un grand patron, d'une entreprise cotée ou mondialisée ou encore d’une PME... Ma profession est avant tout de travailler sur des idées. En fin de compte, nous sommes totalement dans l’univers des idées. Peut-être que jamais notre monde n’a autant eu besoin d’idées nouvelles. Qu’il s’agisse des univers politiques, économiques, financiers ou sociaux, nous pouvons et devons être opérationnels. Les idées sont et seront l’essence et la quintessence de demain … |